Aujourd’hui, on enregistre avec l’Orchestre B, c’est-à-dire avec 12 premiers violons et les cuivres par deux. C’est avec ce genre de formation que j’enregistre habituellement au Japon. À en juger par la résonance, la salle donne l’impression d’avoir la taille idéale. Avec ce nombre un peu réduit de gens, on est un peu moins à l’étroit.
Voici ce qu’on appelle un cimbasso.
La plupart sont en fa et utilisés à la place des tubas.
En disant ça, je risque de me mettre à dos les puristes de la musique classique (voire même Wagner (rires)), mais son timbre ressort davantage que celui du tuba. C’est peut-être aussi dû au fait que le pavillon est dirigé vers l’avant…
Pour rester dans les instruments insolites, on a utilisé beaucoup de sons industriels. Il y avait même une poële à frire (rires).
Ensuite, et quoi qu’on en dise, la table de mixage était une NEVE. Ce son est épais avec des contours distincts, c’est un son que j’aime particulièrement.
En tout cas, nous enregistrons un excellent son, qui fait américain (ou devrais-je dire hollywoodien).